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David Villa : "L'équipe qui m'attire le plus, c'est Arsenal"


David Villa (26 ans) va-t-il envoyer balader le tout-puissant Chelsea ? Cela en prend le chemin en tout cas. Après avoir maintes et maintes fois annoncé qu'il souhaitait quitter le FC Valence pour rejoindre la Premier League et un club de grand standing, l'attaquant vedette de la formation ché était essentiellement lié aux Blues qui semblaient prêts à débourser les 25 M€ demandés par l'équipe espagnole.

Cependant, alors que ce dernier se dirigeait tout droit vers le sud-ouest de Londres et Stamford Bridge, l'international de la Furia a finalement décidé de faire un crochet par le nord de la City pour aller faire un appel de phare aux dirigeants d'Arsenal selon The Sun.

« J'ai vu beaucoup de matchs de Premier League et l'équipe qui m'attire le plus c'est Arsenal. C'est un très bon club et son style de jeu fait de passes à une ou deux touches de balles et sa capacité à contre-attaquer rapidement me convient parfaitement. Je pense que j'ai tout pour réussir en Angleterre, mais il me reste maintenant à joindre les actes à la parole. Mon président m'a dit qu'il attendrait l'été 2008 pour me transférer donc je suis extrêmement impatient d'aller jouer là-bas si une offre se présente. »

La signature de l'Espagnol est donc très loin d'être acquise pour le club de Roman Abramovitch d'autant que les Blues ne sont même pas le second choix du joueur qui, s'il ne signe pas chez les Gunners, souhaite rejoindre son compatriote Fernando Torres à Liverpool. « C'est toujours et plaisir de jouer avec Fernando. En plus, on s'entend à la perfection sur le terrain »

Pas d'Euro pour Rosicky

Coup dur pour la sélection tchèque. Son capitaine, Tomas Rosicky (27 ans) vient de déclarer sur le site officiel d'Arsenal qu'il devait faire une croix sur l'Euro 2008 qui se disputera conjointement en Suisse et en Autriche.

Blessé au genou depuis le 19 janvier contre Fulham, le milieu de terrain des Gunners ne pourra échapper à l'opération. « Je suis au regret de vous annoncer que je ne pourrai être présent à l'Euro 2008. Je dois me faire opérer, c'est inévitable. Je suis en train de vivre le pire moment de ma carrière. J'ai manqué toute la phase retour du championnat, les matches de Ligue des Champions et maintenant le Championnat d'Europe. »

Le Standard lance l'école 'Jean Nicolay'

Le Standard de Liège ouvrira dès le 1er juin prochain les inscriptions pour sa nouvelle école de gardiens "Jean Nicolay", ouverte aux jeunes gardiens de but de 6 à 16 ans non-affiliés au club champion de Belgique.

Ils suivront une ou deux fois par semaine, au choix (mercerdi et/ou vendredi, de 17h30 à 19h00) la formation spécifique dispensée par les formateurs du Standard de Liège: Jean Nicolay lui-même, Jean-François Lecomte, l'ancien gardien du FC Liégeois, Jorge Veloso, entraîneur des gardiens de l'équipe première, Vito Lancellotti et Willy Stevaert.

"L'idée est d'abord de faire profiter le plus grand nombre de jeunes des nos magnifiques installations de l'Académie Robert-Louis Dreyfus, et des compétences de nos formateurs", explique Dominique D'Onofrio, directeur technique du Standard de Liège. "Mais aussi, bien sûr, de repérer éventuellement des jeunes talents qui pourraient à terme venir nous rejoindre à l'Académie. Il y a au Standard une tradition bien établie de grands gardiens: les Piot, Nicolay, Preud'homme, Bodart, tous internationaux. A terme, cette école de gardiens doit devenir un véritable label de qualité".

Avec son palmarès renseignant 501 matches pour le Standard, 4 titres de champion, 2 Coupes de Belgique, un Soulier d'Or et 47 sélections en équipe nationale belge, Jean Nicolay a donc accepté de donner son nom à la structure. "Un grand honneur pour moi et une belle fierté", a-t-il dit.

Placée sous la direction administrative de Jean-François Lecomte, l'école organisera le 31 juillet une journée d'évaluation et de sélection pour choisir, parmi les inscrits, les 40 heureux élus (8 par entraîneur). Pour un coût mensuel de 40 euros (un entraînement par semaine) ou 60 euros (deux séances), ils suivront alors la formation spécifique d'août à novembre et de janvier à mai.

Sao Paulo pour un triplé historique





Aucune équipe n'a jamais remporté le Brasileiro trois fois de suite. Ni le Palmeiras d'Ademir da Guia, véritable machine à gagner, ni l'Internacional emmené par Falcao. Même le Flamengo de Zico et sa constellation de stars s'est cassé les dents sur ce record. Cette statistique illustre parfaitement le caractère imprévisible de cette compétition. Pour beaucoup, ce signe distinctif fait en partie le charme du championnat du Brésil. Pourtant, Sao Paulo semble bien décidé à y mettre un terme cette année.




Déjà sacré roi du Brésil en 2006 et 2007, O Tricolor Paulista possède incontestablement de sérieux arguments en sa faveur. Muricy Ramalho peut notamment s'appuyer sur des joueurs comme Alex Silva, Richarlyson ou encore Hernanes, qui ont tous été récemment sélectionnés en équipe nationale. Quant à Rogerio Ceni et Adriano, ils comptent sur l'édition 2008 du Brasileiro pour revenir dans les bonnes grâces de Dunga.

Les joueurs de Sao Paulo devront toutefois se méfier de Palmeiras. Septième l'an passé, le club de l'étincelant meneur de jeu Jorge Valdivia a depuis enregistré les arrivées de Denilson, Kleber et Alex Mineiro. Mais la véritable star d' O Verdão reste bien évidemment son entraîneur, Vanderlei Luxemburgo. L'ancien sélectionneur national, qui compte déjà six titres de champion du Brésil à son palmarès, rêve de voir son équipe jouer à nouveau les premiers rôles.

"Nous voulons remporter le Brasileiro. Nous faisons partie des favoris, à nous donc de tout faire pour offrir ce trophée à nos supporters", a précisé "Luxa" dimanche dernier, après avoir mené ses hommes à la victoire dans le Campeonato Paulista.

Corinthians, le club le plus populaire de l'état, sera le grand absent de cette édition 2008. Champion en 2005, O Timão n'avait plus manqué le grand rendez-vous national depuis 1971. Cependant, une autre formation au passé prestigieux espère profiter de cette compétition pour redorer son blason. Santos n'a guère brillé dans son championnat régional, mais son palmarès sur les six derniers Brasileiros peut lui donner des raisons d'être optimiste : deux fois champions, deux fois deuxième et une fois quatrième.

Galatasaray retrouve son trône

(FIFA.com) Dimanche 11 mai 2008
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Si les amateurs de football turc pensaient avoir tout vu en 2005/06, ils s'étaient trompés ! A l'époque, le titre s'était pourtant joué au terme de la dernière journée, à l'issue d'un invraisemblable chassé-croisé entre Fernerbahçe et Galatasaray. Les Sari Kanaryalar (les Canaris jaunes de Fener) tenus en échec (1:1) par Denizlispor, avaient vu le titre leur échapper au profit des Rouge et Jaune, vainqueurs 3:0 de Kayserispor.

Cette saison, les supporters de Fenerbahçe comptaient bien voir leur équipe renforcer sa domination en championnat. Au terme de la saison 2006/07, le club entraîné par Zico avait réussi un véritable sans-faute, reléguant Beşiktaş à neuf points. Galatasaray, l'éternel rival, avait dû se contenter de la troisième place.

Pourtant, l'exercice 2007/08 allait s'avérer encore plus indécis et palpitant que les précédents. A deux journées de la fin, trois équipes pouvaient encore prétendre au titre de champion de Turquie. Leader à la mi-saison, Sivasspor était encore en course à l'heure d'aborder le sprint final. A l'époque, ce club pratiquement inconnu sur la scène internationale avait fait sensation en devançant les trois géants d'Istanbul. Toute la Turquie se demandait si la révélation de la saison pourrait soutenir cette cadence infernale.

Dix-sept journées plus tard, on connaît enfin la réponse. Oui, Sivasspor a tenu le rythme jusqu'au bout, mais deux autres formations ont fait encore mieux. En guise de lot de consolation, le club de la ville de Sivas disputera la saison prochaine la Coupe UEFA.

Le brio offensif de Fenerbahçe
Le champion en titre a une nouvelle fois régalé les foules en proposant un jeu résolument tourné vers l'offensive, comme en témoignent les 72 buts inscrits au cours de la saison. Mais les footballeurs ne le savent que trop bien : une bonne attaque permet de gagner des matches, une bonne défense permet de gagner des titres. Une fois de plus, le vieux dicton s'est vérifié. L'équipe de Zico compte dans ses rangs les deux meilleurs buteurs du championnat, mais cela n'a pas suffi.

Semih Sentürk, international turc formé au club, termine en tête du classement des meilleurs réalisateurs avec 17 buts à son actif. Juste derrière lui, on retrouve son coéquipier Alex. Elu meilleur joueur du championnat en 2003 puis meilleur buteur l'année suivante, le Brésilien a trouvé le chemin des filets à 14 reprises tout au long de la saison. Deivid et Mateja Kezman, onze buts chacun, viennent compléter ce quatuor offensif.

Malheureusement, cette impressionnante armada n'a pas suffi aux Sari Kanaryalar pour devancer la meilleure équipe de la phase retour, qui se trouve également être la meilleure défense du championnat. Dimanche, en s'imposant 2:0 devant le promu Genclerbirligi Oftas, Galatasaray a remporté le 17ème titre de champion de son histoire. Les deux équipes représenteront la Turquie l'année prochaine en Ligue des champions de l'UEFA.

Rien n'arrête Galatasaray
Quelques semaines avant le sacre, l'Allemand Karl-Heinz Feldkamp avait démissionné de son poste d'entraîneur de Galatasaray, officiellement pour raisons personnelles. Ceux qui pensaient voir les Lions s'écrouler suite au départ de leur mentor en ont été pour leurs frais. Au contraire, Gala a véritablement emballé le sprint final pour s'adjuger ce titre si convoité.

Promu au poste d'entraîneur, Cevat Güler a su habilement modifier son schéma de jeu en fonction de chaque adversaire. En dominant successivement Fenerbahçe (1:0) et Sivasspor (5:3) lors des 32ème et 33ème journées, Cim Bom a définitivement fait pencher la balance en sa faveur.

La marque de fabrique de ce Galatasaray version 2007/08, c'est sa défense de fer. Avec 23 buts encaissés en 34 matches, l'arrière-garde a joué un grand rôle dans la conquête de cette 17ème couronne nationale. Toutefois, les Lions ont également su mettre en avant de sérieux arguments offensifs. Dans ce domaine, Ümit Karan et Shabani Nonda ont été les plus en vue, avec 11 réalisations chacun. Malgré le poids des ans Hakan Sükür a lui aussi réussi une belle saison en portant son compteur personnel à dix buts.

Des larmes et des rires
En ce qui concerne la relégation, tout s'est joué à l'issue de la 32ème journée. Vestel Manisaspor, Caykur Rizespor et Kasimpasaspor vont devoir faire leurs adieux à l'élite du football turc à l'issue de cette saison. En revanche, du côté des deux promus, Kocaelispor et Antalyaspor, le moral est au beau fixe. Au cours des semaines à venir, quatre équipes se disputeront le dernier billet pour la SüperLig.

Benzema le meilleur de Ligue 1
L'attaquant de Lyon Karim Benzema a été élu meilleur joueur de Ligue 1 de la saison par ses pairs, lors de la 17e cérémonie annuelle organisée par l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP).
Benzema a devancé l'attaquant sénégalais de Marseille Mamadou Niang, le milieu de terrain de l'OL Jérémy Toulalan et le milieu de terrain brésilien de Bordeaux Wendel. L'attaquant lyonnais, âgé de 20 ans, succède ainsi à un autre joueur lyonnais, Florent Malouda, transféré en début de saison à Chelsea. Il s'agit du quatrième joueur de l'OL sacré consécutivement puisque le Ghanéen Michael Essien, parti depuis à Chelsea, avait remporté cette distinction en 2005, suivi du Brésilien Juninho en 2006.

L'autre grand gagnant des Trophées UNFP se nomme Laurent Blanc, vainqueur dès sa première saison en tant qu'entraîneur. Propulsé sur le banc de touche de Bordeaux quatre ans après sa retraite de joueur en 2003, l'ancien défenseur de l'équipe de France championne du monde et d'Europe a démontré tout son savoir-faire, faisant des Girondins un concurrent sérieux pour le sextuple champion de France lyonnais, toujours pas assuré d'un septième sacre d'affilée malgré ses deux points d'avance avant la dernière journée de L1, le 17 mai.

Le trophée du meilleur gardien de L1 a été logiquement attribué au Marseillais Steve Mandanda. L'ancien Havrais, âgé de 23 ans, a été la révélation de la saison à son poste et frappe désormais à la porte de l'équipe de France, une semaine avant la divulgation de la liste pour l'Euro.

Hatem Ben Arfa a lui aussi été élu sans surprise meilleur espoir devant le Lillois Yohan Cabaye, le Sochalien Erding et le Messin Pjanic.

Domenech oublie Trezeguet

L'attaquant de Saint-Etienne Bafétimbi Gomis est la principale surprise de la liste des 30 joueurs retenus par le sélectionneur de l'équipe de France, Raymond Domenech, pour le stage de préparation à l'Euro-2008, David Trezeguet étant l'unique absent de marque.
Le sélectionneur avait initialement prévu de dévoiler 29 noms mais a décidé d'ajouter un joueur supplémentaire à sa liste, qui devra être réduite à 23 le 28 mai. Deux ans après avoir créé la surprise avec la convocation de Pascal Chimbonda pour le Mondial 2006, Domenech a récidivé en appelant Gomis, 22 ans et auteur de 16 buts en Championnat de France cette saison.

Hormis la présence de l'avant-centre des Verts, qui n'a jamais évolué en bleu, la liste établie par le sélectionneur est assez classique. L'absence de David Trezeguet, guère performant en équipe de France depuis deux ans, était ainsi attendue. Le joueur s'était d'ailleurs fait une raison, affirmant dans l'édition de dimanche du quotidien Le Parisien qu'il partait dès lundi en tournée en Chine avec la Juventus Turin.

Chez les gardiens, Domenech a tranché en faveur de la jeunesse en choisissant Steve Mandanda (23 ans) pour être le 4e homme, derrière le trio classique Coupet-Landreau-Frey.

La sélection des 30

Gardiens: Grégory Coupet (Lyon), Mickaël Landreau (Paris SG), Sébastien Frey (Fiorentina/Ita), Steve Mandanda (Olympique de Marseille) Défenseurs: Eric Abidal (FC Barcelone/Esp), Jean-Alain Boumsong (Lyon), François Clerc (Lyon), Julien Escudé (FC Séville/Esp), Patrice Evra (Manchester United/Ang), William Gallas (Arsenal/Ang), Philippe Mexès (AS Rome/Ita), Willy Sagnol (Bayern Munich/All), Lilian Thuram (FC Barcelone/Esp), Sébastien Squillaci (Lyon) Milieux: Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Portsmouth/Ang), Mathieu Flamini (Arsenal/Ang), Claude Makelele (Chelsea/Ang), Jérémy Toulalan (Lyon), Patrick Vieira (Inter Milan/Ita) Attaquants: Nicolas Anelka (Chelsea/Ang), Hatem Ben Arfa (Lyon), Karim Benzema (Lyon), Djibril Cissé (Marseille), Bafétimbi Gomis (Saint-Etienne), Thierry Henry (FC Barcelone/Esp), Florent Malouda (Chelsea/Ang), Sidney Govou (Lyon), Franck Ribéry (Bayern Munich/All), Samir Nasri (Marseille)

OL et OM au paradis, Lens en enfer





Une 38e journée complètement folle a livré son verdict: Lyon a remporté son 7e titre consécutif, record du genre, Marseille a coiffé Nancy sur le poteau pour la 3e place et la C1, et Lens a hérité du dernier ticket maudit pour la L2, au grand bonheur du PSG et du TFC.




Dans une L1 qui a souvent fait peine à voir en terme de spectacle et buts, il ne fallait pas arriver en retard dans les stades samedi soir avec 43 buts marqués!

Comme un symbole de sa saison fantastique, c'est Benzema qui a ouvert les hostilités à la première minute à Auxerre, marquant son 20e but de la saison, qui lui assure le titre de meilleur artificier de L1 à 20 ans! Un bonheur n'arrivant jamais seul, outre le titre de champion, il devrait être retenu dimanche dans la liste élargie de Raymond Domenech pour l'Euro.

Et Lyon a écrasé Auxerre (3-1). Mais la course au titre, qu'avait eu le mérite de relancer Bordeaux, avait déjà pris fin dès le but de Benzema. Les Girondins n'auront pas à rougir de leur saison: cornaqués par Laurent Blanc, dont c'était la première saison comme entraîneur, ils terminent deuxième, place assurée bien avant cette dernière journée, et joueront la C1 la saison prochaine.

Pour les autres enjeux de la soirée (3e et 5e place, lutte pour le maintien), les oreillettes et les radios portatives ont fonctionné comme jamais, et l'on assista au ballet des adjoints venant souffler à l'oreille des entraîneurs l'évolution du score sur les autres terrains!

Paris réussi pour Gerets

Les scores n'ont pas arrêté de fluctué, tous comme les classements au fil des minutes!

Eric Gerets, arrivé en cours de saison au chevet d'une équipe de l'OM moribonde (16e fin septembre), a su redonner moral et mental à Marseille, qui accompagnera donc (en tour préliminaire) l'OL et Bordeaux en Ligue des champions.

L'OM, qui a vu partir Ribéry à la fin de la saison passée, va peut être maintenant voir un autre de ses petits prodiges s'éloigner puisque Samir Nasri a lancé à la mi-temps du match au micro de Canal + que "c'était peut-être sa dernière au Vélodrome". C'est lui qui, d'une superbe reprise de volée, avait redonné l'avantage à l'OM contre Strasbourg (pour une victoire 4 à 3).

Cissé, qui n'avait pas été ménagé par Gerets, qui l'avait laissé sur le banc à son arrivée, a marqué un but tout en puissance en reprenant de la tête son penalty repoussé par le portier. "Djib" a énormément progressé sous Gerets et l'a d'ailleurs reconnu. Il a d'ailleurs marqué un doublé, virilement félicité par Gerets.

Nancy et Lens, le gâchis

Nancy, qui perd sa 3e place cruellement à la dernière journée (défaite contre Rennes 3-2), a quand réalisé une saison pleine et jouera en UEFA la saison prochaine. L'équipe lorraine finit à la 4e place: belle performance pour cette formation qui avait misé sur le mercato zéro cet été (aucun recrutement estival).

Dans le bas du tableau, le PSG a évité le cataclysme. Diané a fait plaisir à son nouveau staff Moulin-Tahar avec un doublé! contre Sochaux (2-1). Le TFC lui a enfin gagné à domicile (ça n'arrivait pas depuis le 8 décembre 2007) contre Valenciennes (2-1).

Et la terrible logique qui s'était dessinée ces dernières semaines a été respectée: Lens, impuissant sur sa pelouse face à Bordeaux (2-2), devant un Leclercq abattu, cloué sur son banc, pendant que Papin, devant le banc, marmonnait sous la pluie. Terrible saison pour le RC Lens, qui aura donc épuisé trois entraîneurs (Roux, puis Papin, associé ensuite avec Leclercq) pour rien! Quel gâchis pour une équipe championne il y a dix ans!

Quant à la 5e place, dernier enjeu de la soirée, car elle est qualificative pour l'Europe, elle est revenue à Saint-Etienne (qui a explosé Monaco 4-0) qui mourrait d'envie de retrouver l'Europe (dernière apparition à l'automne 1982). Lille et Rennes, qui visaient cette place, n'ont rien pu faire.

on commence a avoir l habitude de lyon

par contre lens en L2 ca fait bizarre

Le Bayern s'offre un beau doublé





Grand favori des pronostics en début de saison, le Bayern Munich n'a pas déçu ceux qui lui avaient accordé leur confiance. Pour la septième fois de son histoire, le club le plus titré d'Allemagne s'est même offert un magnifique doublé coupe-championnat. Les énormes efforts financiers consentis par les dirigeants à l'intersaison se sont donc avérés payants. Arrivés sur les bords de l'Isar cet été, Hamit Altintop, Miroslav Klose, Franck Ribéry et Luca Toni ont tous largement participé à l'excellente saison du Bayern.


Le Français et l'Italien, en particulier, ont contribué à changer profondément l'image du club. Sous leur impulsion, l'équipe dirigée par Ottmar Hitzfeld est redevenue une véritable machine à gagner. Auteur de 24 réalisations sur l'ensemble de la saison, Luca Toni s'est tranquillement imposé comme le meilleur buteur de Bundesliga. Seul Mario Gomez aura réussi à soutenir le rythme d'enfer imposé par le champion du monde. L'international allemand termine sur la deuxième marche du podium, avec 19 buts à son actif.

Si l'efficacité de Toni n'a laissé personne indifférent en Allemagne, ce sont surtout la virtuosité et la maestria de Ribéry qui ont conquis les supporters. L'ancien Marseillais termine la saison avec onze buts et huit passes décisives au compteur. Mais au-delà des chiffres, l'international français a surtout fait preuve, sur l'ensemble de la saison, d'un allant et d'une régularité qu'on ne lui connaissait pas. Au fil des semaines, ses adversaires ont appris à redouter ses dribbles et ses feintes de corps. Ses coéquipiers, eux, ont souvent été victimes de ses fameuses plaisanteries. Même Oliver Kahn n'a pas pu échapper aux facéties de Ribéry : récemment, des trombes d'eau versées depuis le toit de l'un des bâtiments du club se sont abattues sur la tête de l'emblématique gardien du Bayern.

L'ancien international allemand a officiellement mis un terme à sa carrière samedi dernier, à l'issue de son 557ème match de Bundesliga. Kahn se paye même le luxe d'achever son brillant parcours sur un ultime record en ne concédant que 21 buts sur l'ensemble de la saison. Ottmar Hitzfeld a, lui aussi, fait ses adieux à la Bundesliga au terme de sa 17ème saison parmi l'élite. L'ancien entraîneur du Bayern deviendra sélectionneur de la Suisse à l'issue de l'Euro.

Le Werder et Schalke retrouvent la Ligue des champions
Le Werder Brême a tout de même sauvé l'essentiel en assurant sa qualification directe pour la prochaine Ligue des champions de l'UEFA, mais cette saison 2007/08 a laissé un goût amer aux supporters. Pourtant, Thomas Schaaf semble se satisfaire de cette place de dauphin, la sixième de l'histoire du Werder. Le club a connu une saison très agitée, ce qui fait dire à l'entraîneur que cette deuxième place vaut "pratiquement le titre". Une fois de plus, la formation hanséatique a construit son succès sur son formidable potentiel offensif. Avec 75 buts inscrits en 34 matches, le Werder possède la meilleure attaque du championnat. Sur le plan individuel, l'international brésilien Diego (13 buts, 11 passes décisives) et le Suédois Markus Rosenberg (14 buts, 9 passes décisives) ont été les plus en vue.

De son côté, Schalke 04 disputera le tour préliminaire de la prochaine Ligue des champions de l'UEFA. Seule équipe à avoir changé d'entraîneur en cours de saison, le club de Gelsenkirchen a longtemps paru distancé dans la course à l'Europe. Les résultats ont manifestement donné raison aux dirigeants. Après le départ de Mirko Slomka, Schalke s'est totalement relancé, décrochant même une troisième place inespérée.

Wolfsburg en Coupe de l'UEFA
La révélation de la saison n'est autre que le VfL Wolsburg, surprenant cinquième du classement. L'équipe entraînée par Felix Magath, qui occupe également le poste de directeur sportif, a déjoué tous les pronostics pour terminer dans le premier tiers du tableau, à égalité de points avec Hambourg. Ces deux formations seront accompagnées en Coupe de l'UEFA par le Hertha Berlin, lauréat du Prix du Fair-play. Pourtant, à l'issue des matches aller, les Wölfe n'occupaient qu'une modeste onzième place. Mais le VfL a opéré un spectaculaire redressement lors de la deuxième partie de la saison. Sur l'ensemble des matches retour, Wolfsburg se classe troisième, derrière le Bayern Munich et Schalke 04.

Le VfB Stuttgart, sixième, et le Bayer Leverkusen, septième, ont fait les frais de ce retour en forme. Le champion d'Allemagne version 2006/07 a connu une fin de saison bien terne et devra donc se contenter d'une place en Coupe Intertoto. Pour le Bayer, le constat est encore plus cinglant. Les hommes de Michael Skibbe n'ont pris que 21 points lors des 17 dernières journées.

Des promus en difficulté
Karlsruhe s'impose comme le meilleur promu de la saison. Après un départ en fanfare, le KSC était encore sixième à la trêve. Malheureusement, l'équipe surprise des matches aller a connu une fin de parcours beaucoup plus laborieuse. Le club de la Bade n'a marqué que 15 points sur l'ensemble des matches retour, trop peu pour espérer finir au-delà de la onzième place.

De son côté, le tenant de la Coupe d'Allemagne a vécu un véritable cauchemar. Malgré tous ses efforts, le FC Nuremberg n'a pas réussi à éviter la relégation. Le limogeage de Hans Meyer et l'arrivée de Thomas von Heesen n'auront donc finalement rien changé pour le club bavarois, relégué pour la septième fois de son histoire, un record. Le MSV Duisbourg et le Hansa Rostock, qui venaient tout juste de retrouver l'élite, accompagneront Nuremberg en deuxième division.

Un village parmi l'élite
Avec les montées du Borussia Mönchengladbach et du FC Cologne, la Bundesliga retrouve en revanche deux anciens pensionnaires de grande renommée. Après un an de purgatoire, Gladbach s'est adjugé le titre de champion de deuxième division avec un total de 66 points. Le moral est également au beau fixe du côté de Cologne, qui termine en troisième position.

Le troisième promu n'est autre que le TSG 1899, une formation qui a le vent en poupe. En l'espace de deux saisons, ce modeste club régional vient de connaître deux promotions successives. Quoi qu'il advienne la saison prochaine, le TSG est d'ores et déjà assuré d'entrer dans les livres d'histoire. En effet, jamais la Bundesliga n'avait accueilli un représentant d'une si petite bourgade. Depuis 1972, Hoffenheim est officiellement un quartier de la ville de Sinsheim et compte 3 200 habitants.

Le Real récidive, le Barça dérive





Bernd Schuster a conduit le Real Madrid à la 31ème Liga de l'histoire du club merengue, le deuxième consécutive de l'ère post-galactique. Comme en témoignent les statistiques, ce sacre ne souffre aucune contestation : 27 victoires, 4 nuls et 7 défaites ; 84 buts marqués, 36 encaissés.


Comme le précédent, ce titre a été bâti sur une solide assise défensive. Bien protégé par l'expérimenté Fabio Cannavaro et le polyvalent Sergio Ramos, Iker Casillas aura été le gardien le plus hermétique de cette Liga 2007/08. Quant au capitaine Raúl, il a retrouvé tout son éclat avec 18 buts marqués, soit deux de plus que Ruud Van Nistelrooy, freiné il est vrai par une blessure malvenue. L'entraîneur allemand avait décidé d'accorder sa confiance à Guti, qui lui a renvoyé l'ascenseur à coups de fulgurances dans l'entrejeu. Le blond milieu de terrain a même été l'un des grands atouts du dispositif madrilène, qui a également bénéficié des éclairs de génie d'un Robinho de plus en plus mature.

Schuster a donc réussi ses débuts aux commandes d'un grand club. Il a ainsi posé les jalons d'un projet personnel visant à ramener la Casa Blanca au sommet de la hiérarchie européenne.

Fin de cycle
Le 17 mai 2006, le FC Barcelone remportait la deuxième Ligue des champions de son histoire. Deux ans plus tard jour pour jour, le club catalan a clôturé un cycle par une victoire face à Murcie et une discrète troisième place en Liga qui le contraint à disputer le tour préliminaire de la compétition de clubs phare du Vieux Continent. Après cinq ans de succès et de déceptions, Frank Rijkaard a été invité à quitter son poste, victime du mauvais rendement de son équipe. A sa place, les dirigeants culés ont installé un homme du sérail, l'ancienne plaque tournante de la Dream Team, Josep Guardiola.

Les doutes concernent désormais l'avenir de nombreux éléments perturbateurs d'un vestiaire qui a connu l'une de ses saisons les plus conflictuelles. Ronaldinho, qui n'a disputé que 17 matches, est depuis quelques mois sur le marché. De même, Samuel Eto'o et Deco ont évoqué la possibilité d'un transfert. Un vent de changement souffle sur Can Barça et il faudra s'attendre à une intersaison agitée en coulisses, le club ayant mis nombre de ses joueurs en vente.
Nous avons terminé une saison brillante. Nous finissons avec davantage de points que le Real quand il avait remporté le titre l'an dernier
Manuel Pellegrini, entraîneur de Villarreal






De son côté, Villarreal retrouve la Ligue des champions par la grande porte, au terme d'une magnifique saison qui l'a vu conquérir la deuxième place avec classe. Sans grandes stars dans son effectif, le Chilien Manuel Pellegrini a réussi à façonner une équipe efficace. " Nous avons terminé une saison brillante. Nous finissons avec davantage de points que le Real quand il avait remporté le titre l'an dernier", se réjouit l'entraîneur du Submarino Amarillo.

Descentes et déceptions
L'ambiance est beaucoup plus morose du côté de Levante, du Real Murcie et de Saragosse. De gros problèmes économiques ont accentué les difficultés de Levantinos très vite affublés d'une lanterne rouge dont ils ne se sont plus débarrassés. De son côté, le Real Saragosse avait entamé l'exercice avec l'ambition de disputer la Coupe de l'UEFA au minimum. Au final, les Maños se retrouvent relégués en deuxième division, après cinq années plutôt fructueuses dans l'élite. Malgré la présence de joueurs comme Roberto Ayala, Diego Milito, Sergio García, Carlos Diogo et Pablo Aimar, le groupe n'a pas su trouver la bonne carburation. La valse des entraîneurs, qui a vu Víctor Fernández, Ander Garitano, Javier Irureta et Manolo Vilanova se succéder sur le banc, n'aura pas aidé à l'affirmation d'un style de jeu et d'une identité.

Le Valence CF aura eu un peu plus de chance. Au terme d'une des pires saisons de son histoire, il termine à une dixième place quelque peu flatteuse compte tenu des crises traversées. Sa surprenante victoire en Copa del Rey lui assure même une place européenne et le console d'un parcours bien décevant en Liga.

Les bonnes notes
Le Mexicain Javier Aguirre a qualifié l'Atlético de Madrid pour la Ligue des champions, après douze ans d'absence des Colchoneros dans l'épreuve. L'entente parfaite de Sergio "Kun" Agüero et de Diego Forlán (36 buts à eux deux) a parfaitement pallié le départ de Fernando Torres, qui a du reste fait un tabac en Angleterre.

Le FC Séville devra se contenter de la Coupe de l'UEFA, sa compétition fétiche (il l'a remportée en 2006 et 2007), où il sera accompagné par le Rácing de Santander. Sous la houlette de Marcelino, le club cantabre a atteint le niveau européen pour la première fois dans ses 95 ans d'histoire. Après une première partie de saison cauchemardesque, le Deportivo de la Corogne de Miguel Ángel Lotina a su redresser la barre. Admirable sur ses matches retour, il décroche un billet pour l'Intertoto qui relève de l'exploit.
Il convient d'accorder une mention spéciale aux promus d'Almería, qui ont pris une remarquable huitième place. Unai Emery n'a beau compter que quatre ans en tant qu'entraîneur, ses schémas tactiques ont porté leurs fruits, comme lors de cette humiliation 2:0 du champion en Andalousie.

Le Pichichi de la Liga se nomme Dani Güiza. Le pensionnaire du Real Majorque (en course jusqu'à la dernière journée pour une place européenne) a inscrit 27 buts, soit trois de plus que le Brésilien Luis Fabiano. L'attaquant espagnol a été récompensé de sa saison exceptionnelle par une convocation dans la liste des sélectionnés pour l'Euro 2008.

Parmi les valeurs montantes, nous citerons les jeunes Bojan Krkic et Giovanni Dos Santos, qui ont parfois montré l'exemple aux grandes stars du Barça. Les jeunes talents de Getafe, comme Esteban Granero ou Rubén de la Red, ont également été en première ligne lors des temps forts d'une saison historique pour le club azulón. Retenez bien ces joueurs, car vous entendrez sûrement parler d'eux dans un avenir très proche...

Garay va rester à Santander


Le club merengue va permettre au défenseur argentin de s'aguerrir avec Santander une année de plus. Le club cantabrique participe en effet à la Coupe Uefa pour la première fois de son histoire.

Le Real Madrid ne voulait pas laisser passer l'opportunité de recruter l'international argentin pour dix millions d'euros. Garay s'avère être un excellent investissement car Santander avait refusé une offre de 18 millions émanant du FC Barcelone quelque mois auparavant.

Ramon Calderon, le président du Real Madrid, avait laissé entendre que sa nouvelle acquisition allait être prêtée au Racing la saison prochaine lors de l'officialisation du transfert. Les rumeurs concernant un éventuel départ de Fabio Cannavaro devraient s'éteindre rapidement.

Pas de JO pour Kakà


Kakà (26 ans) avait pour espoir de défendre les couleurs de son pays à l'occasion du plus grand événement sportif de la planète et aider les siens à conquérir l'Or Olympique pour la première fois de leur histoire. Néanmoins, à son grand désarroi, il n'a pas reçu l'accord de ses dirigeants. « Nous pensons qu'il serait injuste que Kakà soit appelé à participer à ce tournoi olympique » a fait savoir aujourd'hui le club Rossonero dans un communiqué.

La réticence du club lombard à lâcher son meneur de jeu s'explique par le fait que le championnat d'Italie démarrera début à la fin du mois d'août, soit au tout début des Jeux Olympiques. Ayant complètement manqué le précédent exercice de la Serie A, les Milanais veulent mettre toutes les chances de leur côté pour retourner au premier plan du football italien. Reste à savoir si retenir Kakà contre son gré émerge comme une solution optimale en ce sens.

Milan a le droit d'empêcher Kakà d'aller à Pekin. En revanche, ils ne pourront faire contre les départs d'Alexandre Pato et de Digao. Etant âgés de moins de vingt-trois ans, ces derniers sont protégés par les lois de FIFA.

Oliver Kahn, la fin d'une légende





"Ce n'est jamais fini", telle pourrait être la devise d'Oliver Kahn. Pour s'en convaincre, il suffit de revenir à l'après-midi du 19 mai 2001, à Hambourg. Nous sommes au coup d'envoi de la 34ème journée de Bundesliga et le Bayern Munich devance Schalke 04 de trois points au classement, mais possède une différence de buts nettement inférieure. Le club de Gelsenkirchen remplit sa part du contrat en dominant le SpVgg Unterhaching 5:3. Le Bayern sait alors qu'il lui faut décrocher un point pour être sacré champion... Seulement voilà, à la 89ème minute, les Bavarois se retrouvent menés 1:0 suite à un but de Sergej Barbarez. A cet instant, Schalke 04 est champion d'Allemagne.




Après ce véritable coup du sort, Oliver Kahn est le premier à remotiver ses troupes. "Ce n'est jamais fini !", leur lance-t-il. Dans le temps additionnel, le défenseur suédois Patrik Andersson arrache l'égalisation à 1:1 et offre un nouveau titre au Bayern. En Bavière, personne n'a oublié l'explosion de joie du gardien international, qui s'en était pris à un poteau de corner. "Il n'en fallait pas moins pour marquer l'occasion, se souvient encore aujourd'hui le principal intéressé. Ce dénouement était absolument incroyable."

Incroyable. Encore un terme qui résume parfaitement la carrière de ce natif de Karlsruhe, qui découvre le football à l'âge de six ans, en tant que joueur de champ. Mais, très vite, sa vocation de gardien va prendre le dessus. Oliver Rolf Kahn effectue ses grands débuts en Bundesliga au mois de novembre 1987, sous les couleurs de sa ville natale. Sept ans plus tard, les dirigeants du Bayern, qui voient en lui le successeur naturel de Raimond Aumann, s'attachent ses services pour la somme de 2,3 millions d'euros.

"Le football n'est pas une question de vie ou de mort, c'est beaucoup plus important que ça", avait dit en son temps Bill Shankly. Un regard sur le sport de haut niveau qu'Oliver Kahn partage entièrement. "Je n'aurais pas dit mieux moi-même", écrit-il dans Numéro un, son autobiographie parue en 2004.

Son caractère de battant sera mis à l'épreuve dès son arrivée au Bayern. Quatre mois après son transfert, Kahn est victime d'une déchirure des adducteurs qui le tient éloigné des terrains pendant six mois. Sans rien dire, il se remet au travail et, deux mois après son retour à la compétition, il fait ses grands débuts en équipe nationale, à Berne, à l'occasion de la victoire 2:1 de l'Allemagne sur la Suisse. La suite de sa carrière ne sera qu'une longue succession de trophées. Deux ans plus tard, le Titan remporte la Coupe de l'UEFA et le premier de ses huit titres de champion d'Allemagne avec le Bayern.

2001, l'année de la consécration
Pourtant, la légende d'Oliver Kahn s'est aussi forgée dans l'adversité. La défaite face à Manchester United en finale de la Ligue des champions de l'UEFA 1999 avec ces deux buts concédés dans le temps additionnel, son erreur en finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2002 contre le Brésil, la perte de sa place de titulaire en sélection quelques semaines avant le début de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006... Autant de coups du sort dont notre champion se serait sans doute bien passé mais qui, pourtant, le rendent également plus humain.

Dans un autre registre, l'année 2001 sera celle de la consécration pour se gardien hors pair. En arrêtant trois tirs au but en finale de la Ligue des champions de l'UEFA contre Valence, Oliver Kahn donne la victoire à son équipe et prouve, s'il en était encore besoin, qu'il se trouve désormais au sommet de son art.

Changement d'image
Sa rage de vaincre et son agressivité sur le terrain font de lui un personnage à part dans le football allemand. Très vite, les supporters des autres équipes le prennent en grippe et les jets de bananes et d'autres objets plus ou moins contondants sur ses cages deviennent une routine. C'est pourtant de cette animosité que Kahn tire en partie sa force. Son désir farouche de transformer ces sifflets en applaudissements lui aura souvent permis de se transcender et de repousser sans cesse ses limites.

En 2006, Oliver Kahn se trouve confronté à un défi d'un nouveau genre. Dépossédé de sa place de titulaire en sélection nationale, le portier du Bayern fait preuve d'une classe étonnante en encourageant sans cesse ses coéquipiers depuis le banc de touche. Le quart de finale contre l'Argentine va faire de lui l'un des héros du tournoi. A l'issue de la prolongation, il vient serrer la main de son rival, Jens Lehmann, pour lui souhaiter bonne chance avant la séance de tirs au but qui s'annonce.
Je n'ai jamais rencontré personne capable d'une telle concentration. Ce type a une force mentale incroyable. Je pense qu'Oliver a vraiment vécu sa passion à fond
Ottmar Hitzfeld, entraîneur de Kahn au Bayern






Ce changement d'image va profondément marquer les derniers mois de sa carrière. Désormais, ce ne sont plus les sifflets et les insultes qui ponctuent chacune de ses interventions, mais des applaudissements. "C'était un sentiment étrange", avoue-t-il aujourd'hui. Son ancien entraîneur et compagnon de route Ottmar Hitzfeld dit de lui : "C'est le meilleur gardien du monde, car il ne vit que pour la compétition. Je n'ai jamais rencontré personne capable d'une telle concentration. Ce type a une force mentale incroyable. Je pense qu'Oliver a vraiment vécu sa passion à fond".

Pas de retour en arrière
A une époque où certains joueurs n'hésitent pas à changer de club tous les ans ou presque, Kahn n'aura connu en tout et pour tout que deux équipes dans sa carrière. "Evidemment, j'ai été contacté par d'autres formations", confie le Titan. Mais, pour lui, le fait de pouvoir s'identifier à son club a toujours primé sur toute autre considération. "L'argent n'a jamais été le critère déterminant", assure-t-il.

Après 21 ans passés à défendre son but aux quatre coins de l'Allemagne, l'ancien international allemand peut enfin raccrocher les gants, avec le sentiment du devoir accompli. Pour le moment, tout retour à la compétition semble exclu. "Il n'y a pas de meilleur moment pour mettre un terme à ma carrière. Cette fois, c'est bel et bien fini. Il n'y aura pas de retour en arrière", explique Kahn dans une récente interview. Pour autant, il assure n'avoir encore aucun projet d'avenir. Il compte "souffler un peu et se laisser porter par le courant", tout simplement. Après avoir repris un peu d'énergie, il sera temps "de reprendre des activités plus intéressantes".
Au cours de ces deux décennies, j'ai vécu des choses extraordinaires. J'ai fait des expériences uniques. Je ne crois pas qu'on puisse rien demander de plus
Oliver Kahn, à propos de ses 20 ans de carrière






Avec le départ à la retraite d'Oliver Kahn, la Bundesliga perd l'un de ses champions les plus emblématiques. A l'heure d'aborder un nouveau chapitre de sa vie, le jeune retraité porte un regard nostalgique sur sa carrière : " Au cours de ces deux décennies, j'ai vécu des choses extraordinaires. J'ai fait des expériences uniques. Je ne crois pas qu'on puisse rien demander de plus. J'ai de la chance que mon corps ait tenu le choc aussi longtemps. J'ai joué dans l'un des plus grands clubs au monde, avec lequel j'ai accumulé les succès. Décidément, je n'ai pas à me plaindre. Voilà ce que je ressens en cet instant précis." Mais, on le sait, avec Oliver Kahn, l'histoire n'est jamais finie.

Kahn en chiffres
Palmarès international
86 sélections, dont 49 en tant que capitaine
Champion d'Europe 1996
Vice-champion du Monde de la FIFA 2002
Troisième de la Coupe du Monde de la FIFA 2006

Clubs
1987 - 1994 : Karlsruhe SC
1994 - 2008 : Bayern Munich

Palmarès en club
557 matches de Bundesliga
142 matches européens
Champion d'Allemagne 1997, 1999, 2000, 2001, 2003, 2005, 2006, 2008
Vainqueur de la Coupe d'Allemagne 1998, 2000, 2003, 2005, 2006, 2008
Vainqueur de la Coupe de la Ligue 1997, 1998, 1999, 2000, 2004, 2007
Vainqueur de la Coupe de l'UEFA 1996
Vainqueur de la Ligue des champions de l'UEFA 2001
Vainqueur de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2001

Récompenses individuelles
Meilleur joueur et meilleur gardien de la Coupe du Monde de la FIFA 2002
Gardien de l'année 1999, 2001, 2002
Gardien européen de l'année 1999, 2000, 2001, 2002
Joueur allemand de l'année 2000, 2001
Gardien allemand de l'année 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2000

Le bilan provisoire (vers 21 h) des émeutes qui ont mis sans dessus dessous la commune indiquait 3 policiers et 2 cavaliers blessés, une dizaine d’arrestations administratives ainsi que de gros dégâts.

Malgré les initiatives destinées à dissuader les émeutiers d’en découdre, les policiers ont du intervenir en nombre. Ainsi environ 275 policiers ont tout fait pour contenir les deux blocs d'émeutiers hors de portée l’un de l’autre. Malgré cela, des vitrines ont été brisées et des pavés, arrachés au sol, ont été lancés sur les forces de l'ordre.

Résultat de ces affrontements avec les autorités : les vitres brisées de la station de métro Saint-Guidon, une cabine téléphonique saccagée, des commerces endommagés et une place de la Vaillance méconnaissable.

Face à cette situation, la Stib a décidé de fermer la station Saint-Guidon avant de continuer avec les arrêts Brel, Aumale et Veeweyde.

Pourtant malgré la présence policière renforcée, les autorités n’étaient au bout de leur peine. En effet, si le quartier grande extension était cadenassé, des incidents ont éclaté du côté Etangs noirs et Comte de Flandre.

Finalement, vers 22h30, après une septantaine d’arrestations, le bourgmestre affirmait que la situation était " sous contrôle ".

mdr c es quand meme des graves les anderlechtois ...

Lyon tient son doublé





Lyon a remporté son premier doublé en gagnant la Coupe de France, une semaine après son septième titre de rang de champion, en battant 1 à 0 après prolongation un Paris SG méconnaissable, c'est-à-dire solide, inspiré et même dominateur, samedi au Stade de France.


Le président Jean-Michel Aulas tient enfin le doublé dont tout le club rêvait, et il le doit à l'emblème de l'OL, Sidney Govou, formé au club, buteur en fin de première mi-temps de prolongation au terme d'une action de classe: centre de Karim Benzema, remise de la poitrine de Kader Keita et volée de Govou (103).

Mais le PSG était si vaillant samedi que Lyon a eu besoin de sortir un si joli coup de sa botte pour abattre l'équipe de Paul Le Guen. Finalement, c'était Paris libéré et non Paris relâché. Le maintien assuré pendant que Lyon assurait son titre avait rendu les Parisiens légers, légers...

Après 48 matches (L1 et Coupes) angoissés, le 49e et dernier, le seul joué sans peur, a été de loin le meilleur des rouges et bleus, battus contre le cours du jeu.

On pouvait craindre qu'ils n'abandonnent inconsciemment ce match, leur place en L1 étant sauvé et la qualification pour une coupe d'Europe (celle de l'UEFA) pour l'année prochaine déjà garantie par leur victoire en Coupe de la Ligue.

Diané rate l'égalisation
Mais les Parisiens semblaient déchaînés. A voir ce Paris SG dur à l'impact, inspiré dans les dédoublements (Pauleta-Chantôme, Diané-Pauleta), sûr en défense, on avait peine à reconnaître l'équipe percluse de doutes qui vient de lutter pendant un an et demi pour le maintien.

Paris a bousculé Lyon, se créant plusieurs occasions nettes. Une tête de Zoumana Camara a trouvé la barre (10), une autre de Mario Yepes a suivi le même chemin (64) et le but marqué d'une tête en arrière par Sylvain Armand était refusé pour un hors-jeu de Mario Yepes (45+1).

En fin de prolongation, Amara Diané, très vif mais maladroit, comme souvent, a raté l'égalisation d'un ou deux centimètres (117).

Lyon, lui, n'a produit que quelques séquences de bon football, en général initiées par des prises de balles ébouriffantes de Karim Benzema, mais n'a jamais semblé avoir la main sur le match comme savait le faire l'OL de Gérard Houllier (2005-2007).

Jérémy Toulalan était un peu seul au milieu, où Juninho et Kim Källström l'ont peu soutenu à la récupération, de même que Jean-Alain Boumsong était un peu seul en défense.

Mais Lyon, victime d'un hold-up ici-même 14 mois plus tôt (victoire chanceuse de Bordeaux en finale de la Coupe de la Ligue), a su marquer. Et son entraîneur, Alain Perrin, qui n'est pas du tout sûr de rester en poste malgré ce doublé, garde la Coupe de France remportée l'an dernier avec Sochaux, rejoignant ainsi Yvon Pouliquen, sacré avec Strasbourg (2001) puis Lorient (2002).

L'AS Rome bisse contre l'Inter





L'AS Rome a remporté sa deuxième Coupe d'Italie consécutive en disposant 2 à 1 d'une adversaire, l'Inter, championne en titre, qui a attendu d'être menée de deux buts en seconde période pour réagir, samedi au stade Olympique de Rome.


Pour l'équipe de la capitale, il s'agit du 9e succès dans l'épreuve - soit un nombre record ex aequo avec la Juventus -, tandis que pour sa 4e finale de rang, à chaque fois contre l'Inter, elle a "égalisé" à 2-2 après les deux victoires du club milanais en 2005 et 2006 suivies de son succès en 2007.

Une semaine après s'être disputée le titre jusqu'au bout, lors de la dernière journée de championnat, les deux meilleures formations italiennes se retrouvaient une dernière fois pour la clôture de la saison.

Devant son public du stade Olympique (la finale se dispute désormais en un seul match et non plus en aller/retour), la Roma avait, elle, une folle envie de décrocher la Coupe afin de ne pas achever la saison bredouille.

Mexès, tout seul
L'Inter, de son côté, en plus d'être privée de nombreux titulaires suspendus (Materazzi, Cruz) ou sur le flanc (Ibrahimovic et Cambiasso, notamment), avait manifestement la tête encore un peu dans les nuages, moins concernée que la Roma par une compétition dont le prestige demeure à mille lieues d'un scudetto.

Aussi est-ce la Roma, plus enthousiaste et volontaire, qui allait logiquement prendre l'avantage. En fin de première période, Mexès, laissé bien seul pour couper un corner de Pizarro au premier poteau, ouvrait le score d'une reprise de l'intérieur du droit (35, 1-0).

Puis, dès le début de la seconde période, un une-deux entre Perrotta et Vucinic profitait à l'international italien qui doublait la mise d'une frappe du droit (53, 2-0).

Menée 2 à 0, l'Inter, plutôt passive jusque-là, réagissait, et, presque immédiatement, le Portugais Pelé, entré en jeu quelques minutes auparavant, remettait son équipe à flot en marquant d'une splendide frappe de 25 mètres (59, 2-1).

Ce réveil se révélait cependant trop tardif puisque la Roma, même bousculée par un adversaire devenu plus incisif, parvenait à tenir le coup jusqu'au bout pour le plus grand bonheur de ses 50.000 tifosi.

on verra pas totti demain a l école xD

comme d'ab quoi xD

+ Sterchele + a écrit:

comme d'ab quoi xD

Biglia gagne avec l’Argentine
L’équipe olympique argentine a remporté samedi son match face à la sélection catalane. Lucas Biglia remplaça Lionel Messi en seconde période et délivra l’assist permettant d’inscrire le seul et unique but de la partie.

Le joueur anderlechtois a participé à quelques belles actions offensives tout en réalisant d’impressionnantes interventions défensives.

De son côté, Nicolas Pareja n’a pas pu prendre part à cette rencontre et est resté sur le banc durant tout le match.

j appelle cela un changement intelligent et decisif,mettre de la force dans une equipe

Interview dans foot magazine de jelle...

premiere question c'était "Etes vous devenu trop fort pour le championnat Belge"

hum hum ...